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LE VOL A VOILE

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Evoluer en toute liberté tel un oiseau dans le ciel est un rêve vieux de plusieurs milliers d'années.

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Plus qu'un sport, le vol à voile est un véritable art de vivre. Il ouvre les portes d'un monde de contemplation mais aussi de sensations.

 

C'est un sport écologique et à la portée de tous. 

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Le vol à voile, c'est quoi ? 

Le Planeur

Le planeur est un « avion » sans moteur. En fait, c’est l’engin sportif le plus aérodynamique au monde. Biplace ou monoplace, il a une envergure de 15 à 20 mètres et est maintenant conçu en fibre de verre ou de carbone.

 

Son profil aérodynamique et son état de surface offrent des performances inégalées qui lui permettent de planer sur des distances impressionnantes (on parle de finesse en air calme). A titre d’illustration, un planeur moderne à 1000 mètres de hauteur pourra parcourir une distance de 40km avant de toucher le sol.

Les types de vol

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Les principes de Base

Mais alors comment un planeur peut il parcourir des centaines de kilomètres durant de nombreuses heures sans l’assistance d’un moteur ?

 

Le pilote et son planeur évoluent tel un grand oiseau en glissant sur les masses d’air et perdant lentement de l’altitude.

 

Pour se maintenir en l’air, le pilote va chercher des masses d’air ascendantes (colonnes d'air chaud) qui compenseront et dépasseront le taux de chute du planeur afin de gagner de l’altitude et aller un petit peu plus loin.

 

On a donc coutume de dire que l’altitude est le carburant du planeur.

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C’est le vol le plus classique, le planeur évolue dans le cône virtuel inversé correspondant à son taux de descente avec pour origine le terrain de décollage. En effet, plus il est haut, plus il peut s'éloigner du terrain.

 

Ce type de vol de loisir permet aux débutants de se familiariser et s’épanouir avec le planeur tout en étant à proximité directe de l’aérodrome.

 

Malgré sa terminologie, et en fonction des conditions météorologiques, il permet de s’éloigner à plus de 30 km autour du terrain.

Le Vol Local

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Le vol sur la campagne

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Suite à une progression en local et à une maitrise parfaite des techniques de vol. Le pilote pourra évoluer sur un vol de type campagne en se fixant des objectifs de distances et de performances.

 

Ces vols sont assidûment préparés en fonctions des machines, des conditions météorologiques ou encore du trafic aérien.

 

En quittant le local du terrain, le plus grand « risque » est de ne pas pouvoir rejoindre la piste et finir le vol dans un champ ou un pré.

 

Cette pratique fait partie de l'enseignement et on appelle cela aller aux vaches et un dépannage est organisé par une équipe d’assistance composée de membres du club. 

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Les ailes du planeur sont démontées, l'appareil chargé dans une remorque et l'équipe rentre au terrain parfois à la tombée de la nuit. 

La compétition

C’est ici que la définition du vol à voile en tant que sport prend tout son sens.

 

À la manière des régates, plusieurs planeurs se voient assigner un parcours d'une distance donnée à réaliser le plus vite possible.

 

Le pilote devra donc optimiser au mieux les conditions météorologique du lieu et du moment afin d’obtenir le meilleur temps.

 

Autrefois assortis d’appareils photos et de montres, les compétiteurs sont désormais localisés par leur GPS.

 

Étalée sur plusieurs jours, la comptabilisation des points se fait principalement en fonction de la vitesse moyenne par circuit mais également des spécifications du planeur et de son poids.

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La mise en l'air

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Le remorquage

Le planeur est remorqué par un avion à l'aide d'un câble largable. Le planeur devra suivre l’avion et bénéficier de son moteur pour prendre de l’altitude.

 

L’avantage est que le pilote de planeur peut demander au pilote remorqueur de l’emmener directement dans les zones favorables (courant ascendants).

 

Dès que le pilote de planeur juge qu’il peut poursuivre son vol de manière autonome, il actionne la poignée jaune de largage du câble.

 

Le pilote remorqueur et son avion redescendent alors rapidement à l’aérodrome.

Le treuillage

Cette méthode de "lancer" fait appel à un treuil monté sur un véhicule lourd ou une remorque. Cette technique, particulièrement impressionnante, consiste à relier le treuil et le planeur par un câble de longueur environ égale à celle de la piste.

 

Le planeur est amené de 0 à 100 km/h sur 30 mètres. Le planeur décolle ensuite à la façon d’un cerf-volant selon une forte pente de montée (~ 45 degrés).

 

Arrivé à la verticale du treuil, le planeur largue et se trouve à environ 300 mètres de hauteur.

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Ce mode de lancement est de plus en plus répandu pour des raisons économiques et écologiques. Le désavantage réside dans le fait que le largage s'effectue toujours au même endroit.

 

Si la zone n’est pas favorable, le pilote de planeur a moins de possibilités pour rechercher une autre zone ascendante. En revanche, par mauvaise météo, le treuil est privilégié pour l'école de début et l’entraînement.

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Le vol de montagne

Le vol de montagne n’est pas possible à proximité directe de nos installations mais il fait l’objet d’un stage annuel organisé par les membres volontaires.

 

C’est l’occasion de découvrir des paysages époustouflants et une autre façon de voler en utilisant notamment les vents venant contre les reliefs (vol de pente) ou encore en utilisant les ondes orographiques menant les planeurs à des altitudes très élevées (vol dynamique). 

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La voltige

La voltige est certainement le type de vol le plus sensationnel que le vol à voile puisse proposer. Cette branche est très technique et est réservée aux pilotes chevronnés ayant reçu une formation spécifique.

 

La durée du vol est courte et est directement fonction de l’altitude de départ et des figures réalisées.

 

Il est possible de reproduire la plupart des figures réalisées en avion avec notamment des boucles, tonneaux ou vrilles.

 

Les représentations sont spectaculaires et généralement présentées lors des meetings aéronautiques.

Le planeur autonome

Certains planeurs haut-de-gamme peuvent décoller de façon autonome à l'aide d'un moteur embarqué.

 

Une fois le planeur parvenu à hauteur suffisante, le dispositif est coupé et rétracté pour passer en vol classique.

 

Il existe également des motoplaneurs dont le moteur n'est pas rétractable, les performances moteur coupé sont plus faibles.

 

Ces motoplaneurs sont en général utilisés lorsque les conditions ne sont pas favorables pour l’école de début.

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L'ASSOCIATION

L'association Dijon Planeurs est implantée sur le terrain de Dijon-Darois depuis sa fondation et anciennement nommée Centre Dijonnais de Vol-à-Voile.

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